L'ombre de la lune est rare
Je me transforme en lion solitaire errant dans le désert
Les chameaux qui voyagent loin devant moi semblent étrangement familiers
Une odeur familière émane des trésors sur son dos
Son regard est déterminé, ses pas sont hésitants, il porte la douleur, les souvenirs et la richesse de tous
Quant à moi, je suis un lion, je ne peux pas porter de fardeau
Ma richesse bat dans mon cœur et mon sang, se digère dans mon estomac et mes intestins
C'est un massacre inévitable pour les ascètes
Les chameaux n'ont pas de larmes
Je n'ai pas de pitié
Je le mange,
Je l'avale
Je le mâche
Je le déguste
Il me manque
Sous ce ciel du désert
La liberté est plus longue
Je sais, je me mange moi-même